En pleine campagne de l’entre-deux-tours de l’élection présidentielle, cette dépêche de l’Agence France Presse sur l’arbre généalogique des finalistes de l’élection présidentielle n’est pas passée inaperçue.
Dans le but d’écrire un article pour "La Revue française de généalogie", le célèbre généalogiste, Jean-Louis Beaucarnot a remonté les origines des deux candidats pour le second tour de la présidentielle. "Marine Le Pen descend de Mahomet, Emmanuel Macron d’Hugues Capet". Telle est la dépêche publiée par l’AFP avant d’être supprimée. Moins d’une heure après sa diffusion, l’Agence France Presse a parlé d’une erreur qui a été annulée. "La dépêche a été envoyée par erreur. Elle n’était pas complète. C’était un brouillon que nous souhaitions amender, compléter", a expliqué Sylvie Maligorne, adjointe à la rédaction en chef de l’AFP sur L’Express.
Mais le généalogiste a affirmé au Parisien qu’il se porte garant de ses dires et que c’est du béton. "Je maintiens tout ce que je dis dans la dépêche", a-t-il déclaré mais l’AFP ne va rediffuser l’information. "Mais il faut relativiser la chose, car comme dirait l’autre, on peut tous être descendant de Charlemagne", a lâché Jean-Louis Beaucarnot. Ce dernier est le même qui a affirmé qu’Hillary Clinton était une lointaine cousine de François Hollande.
Dans cet arbre généalogique de Marine Le Pen, Jean-Louis Beaucarnot précise qu’elle est à 100% bretonne par son père, mais a des ancêtres variés et parfois surprenants par sa mère. "Elle descend du roi de France Louis VI le Gros, des rois d’Angleterre -par Henri II et Aliénor d’Aquitaine- mais aussi des anciens rois d’Espagne et, par ces derniers, des Omeyyades d’Andalousie, des califes de Damas et, à la 50e génération... de Mahomet lui-même !", a expliqué le généalogiste. De son côté, selon les recherches du généalogiste, Emmanuel Macron est un descendant du fondateur de la dynastie des Capétiens, Hugues Capet. Il a également relevé quelques patronymes pittoresques dans son ascendance comme Dugland, Courtecuisse ou Nibard.