La tâche est immense pour le ministre de l’Intérieur - Matthias Fekl - et la ministre des Outre-mer, Ericka Bareigts, tous deux en déplacement en Guyane. Pour autant, la délégation ne compte pas agir avec précipitation.
A la suite du large mouvement social qui touche le département depuis plus d’une semaine, les ministres de l’Intérieur, Matthias Fekl, et des Outre-mer, Ericka Bareigts sont actuellement en pleines négociations. Selon les Echos, le Pacte d’avenir avec la Guyane pourrait s’élever à 4 milliards d’euros sur dix ans. Toutefois, la délégation ministérielle actuellement en Guyane n’a pas encore confirmé cette somme. En dépit de l’urgence de la situation, les ministres doivent agir avec prudence sans évoquer aucun chiffrage. "Notre état d’esprit, c’est d’abord la compréhension des difficultés de tout ordre, sécuritaires, économiques et sociales, qu’affrontent les Guyanais", a confié Matthias Fekl lors d’une conférence de presse commune avec sa collègue des Outre-mer, propos relayés par Le Figaro.
La sécurité serait le premier secteur concerné par la nouvelle mouture que devrait proposer la délégation ministérielle. Le ministre de l’Intérieur Matthias Fekl devrait annoncer l’implantation d’une troupe de gendarmes mobiles, ainsi que la création d’un tribunal de grande instance et d’une nouvelle prison. Les domaines de l’éducation et la santé figureraient également dans les priorités, notamment l’hôpital de Cayenne. Actuellement en difficultés financières, l’établissement devrait recevoir 20 millions d’euros.
La Guyane, territoire français du continent sud-américain possède de nombreux atouts, mais le manque d’investissements freine son décollage. Ainsi, ce problème figurera aussi certainement parmi les sujets de négociations.
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