Lors de l’ultime session de négociation sur l’assurance chômage lundi après-midi, le Medef a validé la proposition d’une hausse temporaire de la cotisation patronale.
La réunion du conseil exécutif du Medef s’est tenue le lundi 27 mars dans l’après-midi. Elle a débouché sur la validation de la proposition 4 que le vice-président en charge du social Alexandre Saubot avait défendue. La proposition portait sur une hausse temporaire de la cotisation chômage employeur afin de trouver un accord avec les syndicats. Ainsi, d’après les révélations faites par le Figaro, le Medef est "prêt à faire un effort" en concédant une augmentation de 0,05 point de la cotisation patronale.
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Cette initiative a été prise dans le cadre de la renégociation actuelle de la convention d’assurance chômage. Elle est gagée sur une baisse à due concurrence (les deux cotisations ont la même assiette) de la cotisation de l’AGS. "Nous sommes prêts à ce stade à accepter de faire une pause dans la baisse du coût du travail pour trouver un accord. Nous sommes pragmatiques", a plaidé la direction du Medef. Pour rappel, l’AGS est l’instance en charge du règlement des salaires ou des indemnités de licenciement des entreprises en liquidation judiciaire ou procédures de sauvegarde.
Si la hausse temporaire de la cotisation patronale a été validée, sa réalisation est cependant conditionnée à plusieurs endroits. Parmi ces points à respecter, il y a : la suppression de la surtaxe sur les contrats courts non effectifs datant de 2013 et des "réformes de l’État". En ce qui concerne ces dernières, le Medef envisage surtout le rééquilibrage des participations au financement de Pole Emploi entre les pouvoirs publics et l’Unedic. "Nous demandons de revenir à une participation 50-50 comme c’était le cas au début", a fait valoir un proche de Pierre Gattaz.