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Malgré cette décrue prévue jusqu’à la mi-2017, le chômage en France ne retrouvera pas son niveau du début du quinquennat qui était de 9,3% en métropole et 9,7% en France entière.
Au début du mandat de François Hollande en 2012, le taux de chômage en France était de 9,3% en métropole et 9,7% en France entière. A la fin de son quinquennat, vers mi-2017, les chiffres n’atteindront pas ce niveau. Après un coup d’arrêt au 3e trimestre de l’année, 9,5% de la population active en métropole sont à la recherche d’un emploi et 9,8% avec l’outre-mer. Tel est le résultat d’une note de conjoncture publiée jeudi 15 décembre par l’Insee. Dans un communiqué, la ministre du Travail Myriam El Khomri s’est "félicitée des perspectives positives" de l’Insee. Pourtant, l’institut avait tablé sur ces mêmes taux en octobre, mais dès la fin 2016.
L’Insee qualifie cette baisse attendue du chômage de "légère". Elle aurait été obtenue grâce à une poursuite des créations nettes d’emplois d’ici à la mi-2017. Dans les détails, il s’agira de 104 000 en trois trimestres, dont 88 000 dans le secteur marchand. Cela permettrait d’absorber la hausse de la population active (+65 000). Les services (98 000 postes) favoriseraient la hausse de l’emploi marchand, alors que les effectifs de l’intérim (+5 000) et de la construction (+3 000) resteraient stables. En revanche, l’industrie supprimerait toujours des postes (-18 000).
Cependant, "la montée en puissance du CICE au 1er janvier aurait un impact "faible" sur l’emploi "avant mi-2017", estime l’Insee sur le récit de Francetv Info. En conséquence, le surplus d’emplois engendré par le Pacte de responsabilité et le CICE serait uniquement de 20 000 postes au 1er semestre 2017, contre 30 000 au 2e semestre 2016. L’impact de la prime à l’embauche dans les PME serait de 20 000 emplois supplémentaires début 2017.
La tendance à la baisse du chômage, amorcée fin 2015, est désormais solide 2/2 cc @InseeFr
— Myriam El Khomri (@MyriamElKhomri) 15 décembre 2016