Le principe de démantèlement rapide de la "Jungle" de Calais a été validé par tribunal administratif de Lille. Le recours déposé par une dizaine d’associations qui en critiquaient les modalités a donc été rejeté.
Le tribunal administratif de Lille, saisi la semaine dernière en référé-liberté, a rendu son jugement, rapporte Le Figaro. Il a validé aujourd’hui le principe d’un démantèlement rapide de la "Jungle" de Calais, rejetant le recours formé par onze associations qui critiquaient les modalités soutenues par le gouvernement.
Selon l’ordonnance du tribunal administratif de Lille, "le principe même du démantèlement du site de la Lande de Calais ne méconnaît pas le principe de prohibition des traitements inhumains et dégradants. Il vise, au contraire, notamment, à faire cesser de tels traitements".
Les associations veulent un diagnostic de la situation personnelle de chaque migrant dans la "Jungle" de Calais et un comptage précis au sein du camp. Le recours qu’elles ont déposé pour vise à suspendre temporairement le démantèlement du camp.
"Nous ne sommes pas opposés au démantèlement. On espère simplement que les conditions soient réunies pour faire un vrai démantèlement humanitaire", a confié Thierry Kuhn, président d’Emmaüs.
Le démantèlement de la "Jungle" de Calais pourrait avoir lieu le 24 octobre, en pleins congés scolaires. Des négociations sont en cours avec les Britanniques à propos des mineurs isolés. Dans la région, plusieurs centaines de chambres ont été réservées pour les forces de l’ordre appelées en renfort.
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