Suivi à l’hôpital La Pitié-Salpêtrière à Paris pour une infection pulmonaire depuis le 18 septembre 2016, Jacques Chirac, 83 ans, a pu rejoindre son domicile pour y poursuivre sa convalescence.
Le gendre de Jacques Chirac, Frédéric Salat-Baroux, a annoncé la nouvelle jeudi. "Le président Chirac a quitté aujourd’hui l’hôpital de la Pitié-Salpétrière pour son domicile" parisien, "où il poursuivra sa convalescence", a-t-il déclaré à l’AFP.
L’ancien chef de l’Etat avait dû rentrer en urgence le 18 septembre au Maroc, où il était en villégiature avec son épouse Bernadette Chirac, afin d’être hospitalisé en urgence à la Pitié-Salpétrière pour une infection pulmonaire. Selon les déclarations de son gendre, il a donc pu retourner à son domicile jeudi. L’occasion pour Frédéric Salat-Baroux de remercier toute l’équipe médicale et le personnel administratif de la Pitié-Salpêtrière "pour la qualité des soins prodigués et l’immense attention dont ils ont fait preuve à son égard". La famille Chirac a aussi adressé ses remerciements à tous les Français "qui lui ont témoigné leur affection et leur attachement". "Cet élan et cette gentillesse ont certainement contribué à lui donner, dans l’épreuve, ce surcroît décisif de force et d’énergie", a souligné Frédéric Salat-Baroux.
Depuis son départ de l’Elysée, Jacques Chirac a dû être hospitalisé à plusieurs reprises. Son état de santé attise la presse française depuis qu’il a été victime d’un accident vasculaire cérébral en 2005. Comme à chacune de ses hospitalisations, son séjour à la Pitié a été l’occasion de maintes rumeurs. Certaines faisaient état de photos soi-disant prises par des paparazzi et montrant la famille Chirac sortir, éplorée, de l’hôpital. La twittosphère s’était également enflammée et l’ancienne ministre Christine Boutin était même allée jusqu’à annoncer sur le réseau social la mort de Jacques Chirac. La famille de l’ancien président avait alors tapé du poing sur la table et Frédéric Salat-Baroux, époux de Claude Chirac, avait demandé "instamment qu’on respecte sa tranquillité" et sa "vie privée", de même que celle de ses proches. D’autant que Bernadette Chirac avait elle-même dû être hospitalisée brièvement pour se reposer.