Alors que la maladie de Lylme transmise par la tique toucherait plus de 26 000 personnes par an, le ministère de la Santé détaille un plan national de lutte qui s’articule autour de cinq axes.
Le ministère de la Santé a annoncé le lancement d’un plan national de lutte (PDF) contre la maladie de Lyme et d’autres maladies transmises par les tiques. Selon la ministre Marisol Touraine dans un communiqué, ce plan a pour objectif d’éviter "le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique" dans laquelle se trouvent les patients. Dans les détails, le plan s’articule autour de cinq axes stratégiques qui sont : l’amélioration des mesures de lutte contre les tiques, le renforcement de la surveillance et de la prévention, l’uniformisation de la prise en charge des malades, l’amélioration des tests diagnostiques et la mobilisation de la recherche sur ces maladies. Il a été présenté aux associations de défense des malades.
Outre le renforcement des connaissances sur les tiques, un protocole national de diagnostic et de soins sera mis en place pour offrir une meilleure prise en charge. Dans la foulée, une application téléchargée sur les Smartphones signalera la présence de tiques. Dans cette lutte nationale contre la maladie de Lyme, le ministère annonce également l’ouverture de centres de prise en charge spécialisés d’ici 2017. Le montant du budget alloué à ce plan n’a pas encore été précisé, rapporte Le Monde.
La transmission de la maladie de Lyme se fait par le biais d’une morsure de tique infectée. La maladie est difficile à diagnostiquer, car le patient ne manifeste aucun signe clinique déterminant. Il souffre uniquement de maux de tête ou de troubles de la mémoire. Sans traitement, cette pathologie qui affecterait 26 000 personnes tous les ans peut provoquer des douleurs articulaires durables, voire une paralysie partielle des membres, prévient Francetv Info.
Plus de détails sur le site du ministère de la Santé