Le collectif Stop violences policières a adressé en juillet 68 réclamations au Défenseur des droits. Il dénonce notamment les gazages, les coups de matraque et les insultes.
Le collectif Stop violences policières a adressé 68 réclamations au Défenseur des droits contre les violences policières qui se sont produites lors des manifestations contre la loi Travail à Paris et ailleurs en France, rapporte Europe 1. Il dénonce notamment la répression des manifestations avec des gazages, des coups et des insultes.
Le Collectif Stop violences policières entend rendre visible une "situation extrêmement répressive qui est en train de se normaliser", alors que l’état d’urgence reste en vigueur. Il émane du groupe Defcol (Défense collective) qui s’est constitué lors du mouvement contre la loi Travail pour aider les manifestants arrêtés.
Le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve a assuré qu’il y a eu des sanctions "très significatives". "À chaque fois qu’il y a des policiers dont les agissements ne sont pas conformes à ce que sont les principes de droit et l’usage proportionné de la force, il y a systématiquement des sanctions", a-t-il dit sur France Inter, ajoutant que le nombre des policiers sanctionnés sera communiqué ultérieurement.
Si certains cas de violences policières ont donné lieu à des plaintes devant l’Inspection générale de la police nationale (IGPN), le collectif déplore des cas d’intimidations de manifestants blessés, "dont la bonne foi était mise en doute par des agents" de police.