François Hollande a déploré "un acte impardonnable" ce mardi soir, faisant ainsi référence à l’attaque dans une église. Il a alors lancé un appel à l’unité.
Le président de la République s’est exprimé ce mardi soir, quelques heures après la prise d’otages dans une église de Saint-Etienne-du-Rouvray qui s’est soldée sur le décès de 3 personnes dont les 2 assaillants et le prêtre qui a été égorgé. Il s’agit d’un acte impardonnable", "une nouvelle épreuve pour la nation", a-t-il déploré.
"Les catholiques de France et du monde sont meurtris. Attaquer une église, tuer un prêtre, c’est profaner la République, c’est semer l’effroi. Car les terroristes veulent nous séparer, nous opposer, nous diviser", a souligné François Hollande. "Notre démocratie est la cible, elle sera notre bouclier", a-t-il également noté dans son discours, ajoutant que "notre unité sera notre force"..
Critiqué par l’opposition pour sa politique de lutte contre le terrorisme, le chef d’Etat a martelé qu’il ne "dérogerait pas à la Constitution". "Restreindre nos libertés, déroger à nos règles constitutionnelles n’apporterait pas l’efficacité et affaiblirait la cohésion si précieuse de notre nation".
Avec la situation qui prévaut dans le pays,François Hollande a avancé que la France est en guerre" et elle sera "longue". "Une guerre à l’extérieur en Syrie et en Irak. Une guerre à l’intérieur en traquant les djihadistes, les extrémistes, les terroristes", a-t-il poursuivi. Determiné, le locataire de l’Elysée a assuré que "cette guerre nous la gagnerons".