Le ministère de l’Intérieur a commandé à l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) un rapport d’évaluation technique du dispositif de sécurité en place à Nice le 14 juillet. Les polémiques se poursuivent.
Une polémique sur le dispositif de sécurité mis en place à Nice le 14 juillet est née après la révélation de plusieurs révélations des médias, rappelle Le Parisien. En conséquence, le ministère de l’Intérieur a saisi l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) pour exécuter une évaluation technique du dispositif de sécurité et de l’ordre public mis en place le jour de l’attentat de Nice qui a fait 84 victimes.
Selon le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, cette enquête administrative de l’IGPN permettra d’établir la réalité de ce dispositif, alors que les polémiques "inutiles" se poursuivent. Il évoque une "démarche de transparence et de vérité".
Le président de la République François Hollande a estimé hier qu’il n’y avait "pas de place pour la polémique". Il a promis la transparence sur le dispositif de sécurité déployé le soir de l’attentat de Nice, après l’annonce de cette enquête administrative dont les résultats seront connus dès la semaine prochaine.
Huit jours après l’attentat de Nice, des familles des victimes veulent déposer plainte contre l’Etat, la ville de Nice et les organisateurs des festivités du 14 Juillet. Elles s’interrogent notamment sur les moyens censés assurer la sécurité et sur la présence du camion conduit par Mohamed Lahouaiej Bouhlel.
Hier, le quotidien Libération a révélé que l’entrée du périmètre de la Promenade des Anglais n’était pas sécurisée par la police. "Un seul véhicule de police, celui des agents municipaux, se trouvait au milieu de la chaussée, côté mer", affirmait le journal.