La construction du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique dépendra du résultat du référendum local qui se déroule dimanche.
Chose promise chose due
Le sort du futur aéroport de Notre-Dame-des-Landes en Loire-Atlantique sera connu dans quelques jours. Le Premier ministre Manuel Valls a réaffirmé devant le Sénat ce jeudi que les travaux débuteront "dès l’automne" en cas de victoire du oui dimanche lors du référendum local. Comme il l’a indiqué mardi à l’Assemblée nationale, le chef du gouvernement a rappelé devant la chambre haute la promesse du gouvernement d’abandonner le projet si le non l’emportait. Dans le cas contraire, les travaux commenceront à l’automne.
L’Etat se fait respecter
"Nous respecterons la décision, j’ai déjà eu l’occasion de le dire : si le non l’emporte, le projet sera abandonné parce que je crois qu’il faut être clair", a assuré le premier minsitre dans une allocution rapportée par le Figaro. Le chef du gouvernement a ajouté : "si le oui l’emporte, les travaux devront commencer le plus vite, dès l’automne prochain puisque c’est cette date qui est choisie". Le Premier ministre a insisté sur l’importance de respecter le choix des électeurs en soulignant l’évacuation des personnes qui occupent cet espace de manière illégale. "C’est ainsi que l’autorité de l’Etat se fait respecter", a souligné le locataire de Matignon.
Un effet s’en suivrait
Près d’un million d’habitants de Loire-Atlantique devront se rendre aux urnes dimanche pour décider de l’avenir du projet controversé d’aéroport de Notre-Dame-des-Landes. Cette consultation locale, a été annoncée le 11 février par le chef de l’Etat François Hollande. C’est une première du genre en France, mais le chef de l’État et son Premier ministre ont assuré qu’un effet s’en suivrait, quel que soit le taux de participation et quel que soit son résultat.