Philippe Martinez, le secrétaire général de la CGT, maintient sa rencontre avec la ministre du Travail Myriam El Khomri malgré les débordements qui ont eu lieu lors des manifestations anti-loi travail.
Les violences de la CGT mise en cause par le gouvernement
Après les dernières violences qui ont eu lieu à Paris le mardi 14 juin lors de manifestations contre la réforme du Code du travail, le gouvernement a haussé le ton contre la CGT. François Hollande et Manuel Valls ont pointé du doigt les agissements de certains membres du premier syndicat de France.
Si auparavant, la CGT pouvait imputer la responsabilité des violences aux casseurs, des photos montrées par la préfecture de police de Paris les inculpent. Dans ces photos, un manifestant, chasuble de la CGT sur le dos, tenait deux pavés à la main pour visiblement les lancer aux forces de l’ordre. Des images bien loin de l’idée de pacifisme que veut instaurer le syndicat dans ses méthodes de revendications anti-loi Travail.
La défense de Philippe Martinez en faveur de la CGT
Pour défendre les actions menées par la CGT, Philippe Martinez a accepté une interview sur RTL. Le secrétaire général du premier syndicat de France assure que les membres de la CGT ne sont sujets à aucun débordement et la responsabilité des violences ne pouvait lui être imputée. "Le Premier ministre a laissé entendre qu’il y aurait complicité entre le service d’ordre de la CGT et les casseurs", a-t-il déclaré au micro de France 2, en certifiant ne pas vouloir céder aux "provocations".
Une seule chose est sûre, le leader de la CGT a maintenu son rendez-vous du vendredi avec la ministre du Travail Myriam El Khomri. "La sagesse voudrait que le gouvernement suspende le débat parlementaire" autour de la loi Travail pour le retour de la sérénité en France, selon Philippe Martinez.
Voir plus d’actualités en France
En savoir plus sur la loi Travail
Retrouvez davantage de détails sur la loi Travail