Les scandales sur les abattoirs et la crise financière n’empêchent pas les Français de consommer de la viande. Les chiffres de consommations en 2015 ont légèrement augmenté par rapport au recul noté l’année précédente.
Une consommation de viande française relativement améliorée
La consommation de viande en France a connu un petit sursaut équivalent à 1 % en 2015 par rapport à 2014, d’après les services statistiques du ministère de l’Agriculture. Une hausse de la consommation pour la viande de porc et de volailles a favorisé cette amélioration. En effet, la consommation de la viande de bœuf est quasi stable, selon le bulletin d’Agreste.
Les chiffres pour les viandes porcines, bovines et autres
Il faut dire que la situation de chaque viande diffère selon leur type. Pour la viande porcine, la consommation a augmenté de 1,9 % soit 2 millions tonnes en 2015. Les importations ont été réduites de 3 % à 602.000 tonnes, et les exportations de 6 % à 578.000 tonnes. "La progression de la demande de viande porcine est cependant inférieure à celle de l’offre, conduisant à un déséquilibre du marché", explique Agreste sur 20 Minutes. La consommation de viandes ovine et caprine a pour sa part baissé de 4,8 % à 174.000 tonnes.
La consommation de viande de volaille
Du côté de la viande de volaille, les chiffres de consommation sont en progression constante depuis 40 ans. Son plus haut niveau a finalement été atteint en 2015 avec une augmentation de 1.7 % pour 1.8 million tonnes. La dinde, quant à elle, a connu un recul de 2,1 % pour 307.000 tonnes. Le canard est en hausse de 2,5 % (203.000 tonnes) et le poulet de 3,1 % (1,2 million de tonnes).
Les prix à la production
D’après les chiffres révélés par l’Insee, les prix à la consommation de la viande sont en baisse régulière depuis 2013. Cependant, la situation s’est stabilisée au cours de l’année 2015 avec une augmentation de 0.4 %, après une hausse de 0,9 % en 2014 et 2,8 % en 2013. Toutefois, les cours des prix à la production ont reculé en 2015 sur un an et aucune espèce n’est exclue de cette situation : " gros bovins (-1 %), veaux de boucherie (-0,8 %), ovins (-6,7 %) et porcins (-7,2 %) ", rapporte 20 Minutes. Sur la période 2010-2013, l es prix à la production avaient connu une progression plus rapide que ceux à la consommation.
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