La correction numérique des copies du baccalauréat a été testée depuis 2011. Cette année, elle a été généralisée pour tous les lycées français implantés à l’étranger. Un dispositif apprécié par les correcteurs qui bénéficient d’un gain de temps considérable dans leur travail.
Le baccalauréat 2016 affiche une petite nouveauté : "le bac au scanner", comme le souligne TF1 dans son JT de 20 heures. La correction des copies du bac passe au numérique pour l’ensemble des lycées français à l’étranger, dont les épreuves ont déjà démarré, ou sont terminés. Concrètement, plus besoin pour le correcteur de récupérer son paquet de feuilles au centre d’examen. Le dispositif mis en place par l’Agence pour l’enseignement français à l’étranger (AEFE) permet aux correcteurs de travailler chez eux.
Comment fonctionne le dispositif ? A la sortie de l’épreuve du bac, les copies sont numérisées et anonymisées avant d’être envoyées dans un "coffre-fort numérique", une plate-forme sécurisée, où les données sont cryptées. Le correcteur se voit affecter un certain nombre de copies qu’il traite depuis son ordinateur duquel il peut surligner, barrer, glisser des commentaires puis enfin remplir un barème, ainsi qu’un encadré "appréciations générales".
La plateforme permet entre autres au correcteur de communiquer avec les autres correcteurs, mais aussi avec les responsables pédagogiques, pour solliciter un avis sur une note, demander une double correction, croiser les points de vue. Cette innovation représente également un gain de temps et d’argent puisque la dématérialisation permet de soustraire les frais de déplacement pour les professeurs et supprime les envois postaux.
A noter qu’il n’y a qu’au moment du rendu des notes que le nom de l’élève est connu. L’anonymat est donc parfaitement respecté.
Plus d’informations sur la correction numérisée des copies du baccalauréat sur Aefe.fr