Alors que la CGT et FO ont appelé les chauffeurs routiers à bloquer les raffineries et dépôts de carburants pour protester contre le projet de loi Travail, Manuel Valls se veut rassurant et affirme ne pas vouloir céder.
Lors d’une visite de start-up françaises à Tel Aviv, le premier ministre français a tenu un discours ferme sur le risque de pénurie de carburant en France. Le gouvernement est "très déterminé à ce qu’il n’y ait aucune pénurie en France ", a-t-il lâché. Face aux journalistes, il a voulu rassurer les Français en affirmant "Nous maîtrisons pleinement la situation, je pense qu’un certain nombre de raffineries ou de dépôts qui étaient bloqués sont débloqués ou vont l’être dans les heures ou dans les jours qui viennent". Selon le Premier ministre, la France dispose assez de réserve pour faire face à ce genre de blocage.
A noter que ce dimanche matin, le secrétaire d’État aux Transports, Alain Vidalies, a appelé les Français à ne pas céder à la panique. "Moins de 20%" des stations services sont impactées en totalité ou en partie par cette pénurie, a-t-il avancé.
L’appel à manifester de la FO et CGT ne semble pas faire fléchir le premier ministre. Il a même rappelé lors de la conférence de presse, la détermination du gouvernement à mener jusqu’au bout les réformes de la loi Travail. "Je veux dire à tout le monde que la loi sur le travail, bonne pour les entreprises et pour les salariés, va suivre son cours au Parlement et sera adoptée définitivement en juillet. Personne ne peut en douter un seul instant", a-t-il martelé. Toutefois, Manuel Valls n’exclut pas le recours au dialogue. je ne doute pas que nous réussirons progressivement à lever ces quelques blocages, dont il ne faut exagérer je crois à ce stade le volume ».