Plusieurs femmes ont accusé publiquement le député Denis Baupin de harcèlement sexuel après avoir vu la photo en question. Elles parlent de provocation.
Elen Debost, adjointe à la mairie du Mans, fait partie des femmes qui ont publiquement accusé le député Denis Baupin de harcèlement sexuel, rapporte le site metronews.fr. Elle a affirmé sur France Inter avoir un jour entendu parler d’une photo de l’élu avec du rouge aux lèvres. Cela aurait provoqué chez elle une nausée.
Cette femme a affirmé s’être sentie coupable de recevoir des SMS à caractère sexuelle alors qu’elle lui avait déjà dit à Denis Baupin qu’elle n’était pas intéressée. "Puisque les refus polis n’étaient pas entendus, j’ai été très mal à l’aise sur la façon de conduire les choses", raconte-t-elle. Les faits auraient commencé en 2011, et auraient duré plusieurs mois. Au total, il y aurait eu 150 messages.
La photo du député Denis Baupin a également été le facteur déclencheur pour Sandrine Rousseau, une autre victime présumée de harcèlement sexuel de la part de l’élu. "Je ne voyais pas quelqu’un qui défendait le droit des femmes, mais quelqu’un qui avait forcé une femme à l’embrasser. Ça m’a fait l’effet d’un électrochoc. Je me suis dit que ce n’était plus possible de tenir ça", déclare l’actuelle porte-parole d’Europe écologie les verts.
On voit sur la photo huit députés représentant toutes les tendances politiques avec du rouge sur les lèvres pour une campagne de communication contre les violences faites aux femmes. Denis Baupin est deuxième à gauche.
#mettezdurouge contre les violences faites aux femmes. Des députés s’engagent #8mars https://t.co/nN6PtOl22P pic.twitter.com/XGoVOKnzaY
— Denis_Baupin (@Denis_Baupin) 8 mars 2016