Une étude réalisée par 60 millions de consommateurs a révélé que les ménages français voient leur pouvoir d’achat diminuer. Certains sont contraints de recourir à leurs épargnes pour financer certaines dépenses.
Un pouvoir d’achat en berne
La situation dans le pays se traduit par des signaux positifs notamment la baisse des prix du pétrole ou encore un taux d’inflation nul. Pour autant, près de deux tiers des Français ont déclaré avoir des problèmes financiers et pensent que leur pouvoir d’achat va diminuer cette année. Une étude menée par la société de communication Mediaprism pour 60 millions de consommateurs a en effet révélé que "60%" d’entre eux estiment que leur pouvoir d’achat est en berne et va baisser en 2016. Ce chiffre affiche un recul de 17 points par rapport au dernier sondage publié en 2013. Cette année, 62 % contre 77% en 2013 affirment avoir des difficultés financières.
Puiser dans les épargnes
Dans les détails, 42% des personnes interrogées ont confié qu’elles sont obligées de supprimer certaines dépenses. Par ailleurs, 20% se trouvent dans des situations plus compliquées où il "est difficile de joindre les deux bouts", rapporte Le Figaro. Pour assurer leur survie, certains ménages puisent ou envisagent de se servir de leur épargne pour certaines dépenses. Comme en 2013, les frais liés aux loisirs (67%) et à l’habillement (66 %) sont les premières à être sacrifiées. En revanche, les Français accordent avant tout la priorité aux dépenses de santé (64 %) et de logement (52 %).
Comment s’en sortir ?
Interrogés sur la capacité des pouvoirs publics pour traiter la question du pouvoir d’achat, les Français sont loin de leur accorder leur confiance. En effet, seuls 19 % d’entre eux ont le sentiment que le gouvernement est concerné par le problème, contre 26 % en 2013. En outre, ils ne se fient pas aux industriels (4%), aux distributeurs (10%) ou même aux syndicats (9%). Ils ne comptent que sur eux-mêmes, à 77%. Pour s’en sortir, leur stratégie est de mieux comparer les prix (48%), reporter certains achats jugés superflus (48%) et suivre de près les promotions (48%).
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