Les organisations étudiantes ont été accueillies par le Premier ministre Manuel Valls à Matignon dans la matinée du 11 avril dans le cadre de la proposition de loi El Khomri. Trois volets ont été mis en exergue dans cette entrevue très attendue.
Le Premier ministre Manuel Valls a dévoilé une batterie de décisions gouvernementales pour favoriser l’insertion des jeunes. Ces mesures ont été annoncées lors de la rencontre entre le chef du gouvernement et les organisations d’étudiants de ce matin à Matignon. Cette entrevue très attendue a été fixée en marge des discussions engagées par l’exécutif dans le cadre du projet de la loi Travail.
Selon les décisions proposées par le locataire de Matignon, trois grandes résolutions devront être mises sur pieds dans un avenir proche. Les mesures ont été axées sur l’éducation des étudiants, notamment sur les bourses d’études, sur l’accès à la formation et aux stages, mais également sur la stabilité des jeunes concernant les contrats de travail.
Les bourses :
Le Premier ministre avait précisé qu’une prolongation des bourses serait accordée aux jeunes d’origine modeste selon le site du Figaro. Ce prolongement durera au maximum quatre mois après l’obtention de leur diplôme. Cette initiative gouvernementale va coûter aux alentours de 130 millions d’euros par an à l’État.
Les nouveaux bacheliers
Pour ce qui est des débouchés des bacheliers, le gouvernement a annoncé qu’"un quota de places en IUT sera aussi réservé aux bacheliers des filières technologiques, et le nombre de places en BTS va être augmenté".
Privilégier l’embauche en CDI
Après les volets sur la formation des jeunes, le chef du gouvernement a informé que l’exécutif va prendre des mesures pour mettre en avant les embauches en CDI (Contrat à durée indéterminée). L’État va aussi défavoriser les sociétés qui prônent le CDD (Contrat à durée déterminée) en élaborant un système répressif au niveau des taxes. "Cela passera notamment par la modulation des contributions patronales à l’assurance chômage, dont les partenaires sociaux sont invités à définir les conditions", précise Le Figaro.
Ces mesures qui vont au total coûter près 400 à 500 millions d’euros par année à l’État ont été prises peu de temps après les violents affrontements entre les manifestants contre la loi Travail et les forces de l’ordre.
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