Après les scandales pédophiles qui ont impliqué de nombreux prêtres catholiques, une autre affaire d’abus sexuels fait surface. Ce nouveau problème dévoilé par le journal Le Parisien remet en cause encore une fois le poste de l’archevêque Barbarin.
Le père Bruno Houpert est le curé de la paroisse Sainte-Blandine-du-Fleuve à Millery, une ville située au Sud de Lyon, dans le département du Rhône. Cet homme d’Église a été condamné à dix-huit mois d’emprisonnement avec sursis et mise à l’épreuve pendant trois ans pour avoir agressé sexuellement des étudiants âgés de 20 à 32 ans à Rodez, dans l’Aveyron. Cette affaire remonte au mois d’avril 2007. Les étudiants séminaristes résidant au foyer Saint-Pierre étaient sous la responsabilité du père Bruno Houpert. Les "victimes lui reprochaient des caresses déplacées", selon le site de leparisien.fr.
Les responsables de l’Église catholique de Rodez ont jugé que le père Bruno Houpert peut encore gérer son ministère malgré les condamnations. Bernard Quintard, le vicaire général du diocèse de Rodez a été interrogé de la suite de la condamnation du père Bruno Houpert. Il a affirmé que l’homme d’Église âgé actuellement de cinquante-cinq ans a été coupé de tout contact avec les jeunes. Néanmoins, il a continué d’officier au sein de la paroisse de Rodez, seulement, ses responsabilités étaient réduites. De plus il a été suivi par un psychologue selon le vicaire général du diocèse de Rodez.
Le cardinal Barbarin était au courant de ces agissements du père Bruno Houpert. L’archevêque de Lyon n’a pas réellement tenu compte de ces condamnations lors de l’instruction du dossier du prêtre avant qu’il soit nommé doyen du doyenné du Sud-Ouest lyonnais, en charge de six paroisses, par le cardinal Barbarin lui-même, conformément au droit canon. "Il ne devait pas être en internat, mais le juge d’application des peines n’a émis aucun avis négatif par rapport à un ministère paroissial", auraient déclaré les proches du cardinal de Lyon.
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