Alors que les chauffeurs venus de toute la France ont manifesté ce mardi contre la concurrence des voitures de transport avec chauffeur (VTC), le Premier ministre Manuel Valls recevra des représentants des différentes organisations professionnelles de taxis ce mardi en fin de matinée.
Près de 2000 chauffeurs de taxi ont observé une grève ce mardi contre les "dérives" et la concurrence déloyale des véhicules avec chauffeurs (VTC), et en particulier Uber.
Une rencontre avec des représentants des chauffeurs de taxi
Dans la perspective de trouver une solution au problème, Manuel Valls rencontrera des représentants des chauffeurs de taxi ce mardi à 12H15, rapporte Le Figaro. Une "délégation représentant les différentes organisations professionnelles de taxis" sera reçue par le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve, le secrétaire d’État aux Transports Alain Vidalies et la secrétaire d’État chargée notamment de l’Artisanat Martine Pinville, a déclaré Matignon, confirmant des déclarations de syndicalistes.
Un précédent mouvement survenu en juin 2015 avait été marqué de violences.
Manuel Valls condamne des violences inadmissibles
A la sortie de la réunion du groupe socialiste à l’Assemblée, juste avant la rencontre avec une délégation d’organisations professionnelles de taxis Manuel Valls a reconnu le droit de manifester. "Mais les violences sont inadmissibles, aucune cause ne peut justifier une telle violence", a-t-il précisé sur les propos relayés par 20 Minutes. Le Premier Ministre a également félicité le travail des forces de l’ordre tout en évoquant de nombreuses arrestations, qui selon lui, donneront lieu à des suites judiciaires. Il a ensuite ajouté que le dialogue requiert la condamnation de la part de tous les acteurs de toute cette violence.
Neuf délégations présentes
Au total, neuf délégations des représentants des chauffeurs de taxi en grève ont répondu présentes à Matignon pour la rencontre avec Manuel Valls. D’après BFM TV, les chauffeurs ayant incendié le périphérique ce matin n’ont pas participé à la concertation, seules les "délégations républicaines" ont été reçues par les autorités.