La petite Coralie s’est retrouvée handicapée après l’injection de vaccin Meningitec. Son cas ne serait pas isolé. Des centaines de familles assignent le distributeur français du vaccin en justice.
Cinq cent cinquante familles ont assigné le distributeur français du vaccin Meningitec, rapporte Ouest-France. Elles ont déposé plainte aujourd’hui. Le cas de la petite Coralie est particulièrement préoccupant. Sa mère se confie au journal.
La mère de la petite Coralie, qui s’est retrouvée handicapée après l’injection de vaccin Meningitec, est la fondatrice du collectif "Agir ensemble". C’est ce collectif qui est à l’origine de l’assignation en justice du laboratoire Centre des spécialités pharmaceutiques (CSP), le distributeur français du vaccin.
"Ma fille a été vaccinée en février 2014, elle avait alors un an. Elle a eu les effets secondaires classiques d’un vaccin. Sauf que ces symptômes revenaient constamment, jusqu’au moment où elle a fait des fièvres inexpliquées pendant plusieurs jours d’affilée. Et malgré tous les examens qu’on lui faisait, on ne trouvait rien", raconte la mère de Coralie. Elle rapporte également que la petite fille se mord jusqu’au sang depuis l’injection du vaccin Meningitec.
Les médecins de la petite fille avaient alors annoncé qu’il s’agissait d’un problème lié à des virus. La maman de la petite fille a alerté Marisol Touraine, la ministre de la Santé, mais n’a jamais eu de réponse. Elle rappelle que le Centre des spécialités pharmaceutiques a demandé un report de l’audience afin qu’il assigne quatre autres laboratoires qui sont impliqués dans la fabrication du vaccin, du flacon et de la seringue.
La mère de la petite Coralie attend la constitution d’un collège d’expert et espère savoir lequel(s) parmi les quatre laboratoires est (sont) fautif(s). Elle déplore également qu’aucun médecin n’a voulu se joindre au collectif "Agir ensemble".