Quatre personnes ont été interpellées ce matin, une semaine après les violences lors du CCE d’Air France au cours duquel Xavier Broseta, le DRH de la compagnie, avait été pris à partie.
Ce matin, quatre interpellations ont été menées, dans le cadre de l’enquête sur les violences à l’endroit des dirigeants d’Air France, rapporte le site 20minutes.fr. C’était au cours du Comité central d’entreprise (CCE) de la compagnie, la semaine dernière.
Ces quatre personnes, qui ont été interpellées à leur domicile, seraient des salariés responsables syndicaux. Elles ont été identifiées sur des images des échauffourées de lundi dernier et placées en garde à vue.
Les images ont fait le tour du monde. On y voit des dirigeants d’Air France avec des chemises déchirées. Des vigiles avaient également été molestés. Le plan de restructuration de la compagnie, qui prévoit la suppression de 2 900 postes, était l’objet du CCE ce jour-là.
Xavier Broseta, le DRH d’Air France qui s’est fait arracher sa chemise par des manifestants, était paru en Une de nombreux journaux étrangers. Le Financial Times a osé un titre humoristique pour évoquer la situation : "Le DRH d’Air France perd sa chemise sur les boulots".
Le New York Times a, quant à lui, ainsi choisi une photo de Pierre Plissonnier, l’un des vice-présidents d’Air France, qui a également été pris à partie par des manifestants, expliquant qu’il a dû "fuir les vêtements en lambeaux".