Après les violences commises envers les membres de sa direction, Air France a effectué une enquête interne. Une vingtaine de suspects ont été identifiés dont trois sont directement impliqués dans les agressions.
L’agression de deux dirigeants d’Air France à l’aéroport Roissy-Charles De Gaulle fait depuis lundi la une des journaux internationaux. Trois plaintes ont été reçues et la compagnie française a déjà ouvert une enquête interne. En conséquence, une vingtaine de suspects ont été reconnus, rapporte RTL dans son édition de ce mercredi.
Trois salariés directement impliqués dans les agressions
La direction d’Air France, en décryptant les vidéos et les photos prises lors de l’incident, a reconnu 10 salariés qui disposent d’un mandat syndical, souvent CGT ou parfois Force Ouvrière. Il s’agit particulièrement de membres du personnel au sol, de la maintenance et de l’activité cargo ainsi que deux pilotes et une hôtesse de l’air. Le degré d’implication de chacun d’eux dans les agressions de lundi est différent. En effet seuls 3 salariés ont été identifiés en train de s’en prendre directement aux membres de la direction et aux agents de sécurité.
La participation de plusieurs complices
Les autres salariés ont participé en tant que complices. Des agents ont fait tomber les grilles qui bloquaient l’accès au siège, deux pilotes munis de leurs badges se sont chargés de faire entrer des manifestants à l’intérieur. En outre, des salariés ont insulté et menacé les représentants de la direction d’Air France et une hôtesse de l’air a été aperçue recouvrant d’un voile une caméra de surveillance.
Vers une procédure de licenciement
Après ces attaques que François Hollande a qualifiées de "violences inacceptables", des procédures disciplinaires seront désormais engagées et pourront conduire au licenciement pour les cas les plus graves. Les visionnages continuent avec des recoupements en attendant la mise en application de cette mesure. Cette première liste ne s’arrêterait donc pas là.