Un braqueur signalé pour radicalisation avait bénéficié d’une permission de sortie. Il a grièvement blessé un policier, hier.
La permission de sortie du braqueur indigne les policiers, note le site 20minutes.fr. Christine Taubira, la ministre de la Justice se trouve dans le viseur des plusieurs syndicats de policiers aujourd’hui, après que le braqueur, qui était connu pour sa radicalisation, ait blessé par balle à la tête un de leurs lors d’une course-poursuite.
Le braqueur, qui avait bénéficié d’une permission de sortie de prison, n’est pas revenu de sa permission en mai. Il a lui-même été tué dans l’échange de tirs. "Ce qui est aberrant, c’est qu’un individu avec ce profil ait pu bénéficier d’un aménagement de peine de la part d’un juge d’application des peines et d’une permission sans garantie", s’indigne Synergie-officiers.
Alliance est, quant à lui, remonté contre Christiane Taubira, la ministre de la Justice et lui demande de "rendre des comptes" aux policiers car cela signifie qu’on aurait pu éviter que leur collègue se trouve aujourd’hui entre la vie et la mort.
Selon l’administration pénitentiaire, une fiche concernant le braqueur avait été établie lors de son passage de la prison de Fresnes à celle de Réau en 2014 mais "il ne s’agissait par d’un signalement pour radicalisation". Pour autant, l’enquête menée sur son évasion a ensuite bien abouti à un signalement pour radicalisation.