Christine Lagarde/Crédit:SIPA
Le ministère public vient de requérir un non-lieu pour Christine Lagarde dans l’affaire de l’arbitrage controversé de Bernard Tapie. Pour rappel, l’ancienne ministre de l’économie avait été mise en examen pour sa "négligence" dans l’affaire à plus de 400 millions d’euros, il y a de cela un an.
Non-lieu requis pour Christine Lagarde
L’affaire d’arbitrage controversé dont aurait bénéficié Bernard Tapie vient de connaître un nouveau rebondissement. En effet, Jean-Claude Marin, procureur général de la Cour de cassation près de la Cour de justice de la République (CJR) vient de requérir un non-lieu en faveur de la directrice générale du FMI, Christine Lagarde. La requête aurait été effective suite à une demande du ministère public. Ainsi, les poursuites à l’encontre de l’ancienne ministre de l’économie pourraient être abandonnées.
La validation du non-lieu en attente
La validation de ce non-lieu dans l’enquête sur l’arbitrage entre Bernard Tapie et le Crédit Lyonnais devra cependant passer par les magistrats instructeurs de la CJR. En effet, c’est la seule instance habilitée à enquêter sur les membres du gouvernement pour les faits commis dans l’exercice de leur fonction. Pour l’heure, la CJR n’a pas encore confirmé ce non-lieu et l’avocat de Christine Lagarde, Yves Repiquet, ne s’est pas épanché sur l’affaire.
L’affaire Bernard Tapie
Pour rappel, la directrice du FMI avait été mise en examen le 27 août 2014 pour "négligence" dans cette affaire. Elle avait servi dans un premier temps de témoin assisté. Cependant, les juges lui reprochent de ne pas avoir contestée de manière officielle l’arbitrage une fois rendu. Elle avait déjà été poursuivie pour "complicité de faux" et "complicité de détournement de biens publics". Christine Lagarde a, pour sa part, préféré la solution d’un arbitrage privé plutôt que de se référer à la justice du droit commun.