A côté la politique de répartition imposée par la Commission européenne et de l’autre l’histroire de ces migrants qui fuient leur pays pour une nouvelle vie peut-être en France.
Ils sont Syriens et Irakiens. Ces derniers ont délaissé leur pays en guerre pour chercher la survie en Europe. La première étape de leur périple consiste à rallier la Grèce par des embarcations de fortune. Arrivé dans ce pays, peu reste, la majorité poursuit leur route en rejoignant la Macédoine ou la Serbie. Après la Hongrie, puis l’Autriche, ils vont en Allemagne.
Le pays d’Angela Merkel est le premier choix de destination finale de ces migrants du fait que leur diaspora y est importante. Le faible taux de chômage également constitue un facteur d’attrait.
Dans un principe de répartition des migrants entre les pays européens, une partie doit être acheminée vers la France. Le mode de répartition cependant n’est pas imposé. Il est laissé aux migrants le choix de venir en France.
A cet effet, l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) a installé un bureau dans le camp de migrants de Munich. "Nous proposons à un certain nombre d’entre eux de venir en France au titre de l’asile, en procédant évidemment à une vérification de la nationalité, car l’opération concerne uniquement des syriens, des irakiens et des érythréens", éclaire Pascal Brice, le directeur général de l’Ofpra. "Lorsqu’ils sont intéressés, on les enregistre pour qu’ils puissent partir dès ce soir dans des bus vers des centres d’hébergement en France", rajoute-t-il.
C’est ainsi que mercredi 9 septembre, vers 9 heures du matin (heure métropolitaine), un premier groupe de 53 migrants sont arrivés à Paris où ils ont été accueillis à Champagne-sur-Seine. Le reste est arrivé dans l’après-midi.