Lors d’une réception lundi au ministère de la Défense, François Hollande a appelé à l’unité face à la menace terroriste et notamment de "refuser la peur".
Le chef de l’état a focalisé son message du lundi 13 juillet, lors d’une réception au ministère de la Défense, à l’Hôtel de Brienne, sur la menace terroriste. François Hollande a alors appelé ses compatriotes à rester unis face à la menace terroriste et à "refuser la peur", qui serait le "pire poison" pour le "vivre ensemble". Aux côtés de Premier ministre Manuel Valls et du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, le Président de la république a affirmé la présence à quelques heures d’avion de la France d’un terrorisme fondamentaliste qui "détruit, assassine, massacre et viole, au Moyen-Orient, au Maghreb, en Afrique subsaharienne mais aussi sur notre sol", a-t-il clamé.
François Hollande a prévenu que face à ces agressions, à ces menaces, la France ne devait pas accepter la division car c’est à quoi les terroristes veulent en venir. "La peur nous conduirait à abandonner ce que nous avons de plus cher : nos libertés, notre capacité à vivre ensemble, notre respect des uns et des autres", a estimé le chef de l’Etat dans son discours prononcé avant la fête nationale. Reconnaissant leur travail, le président de la République a félicité l’engagement des armées qui œuvrent pour la défense de ces valeurs sur le territoire national mais aussi pour les opérations extérieures.
Évoquant les 10 000 soldats mobilisés en urgence sur le territoire national au lendemain des attentats de janvier, le locataire de l’Elysée a précisé que la menace avait atteint un niveau sans équivalence dans l’histoire récente du pays. Ce qui explique le déploiement exceptionnel des armées. L’opération, baptisée Sentinelle, regroupe désormais 7 000 militaires engagés en permanence défendre les sites sensibles, particulièrement juifs.