A Paris, un gigantesque ballon dirigeable nommé l’Observatoire atmosphérique mesure la qualité de l’air, vérifiant ainsi les pics de pollution dans la capitale.
Depuis deux ans, un ballon dirigeable survol le ciel de Paris pour mesurer la qualité de l’air. Nommé l’Observatoire atmosphérique, ce gigantesque ballon vérifie les pics de pollution dans l’air parisien, rapporte LCI. A l’aide des rayons laser, ce gigantesque ballon capte les particules ultrafines qui dégradent la qualité de l’air en stagnant au niveau du sol.
Les deux derniers pics étaient constatés en décembre 2013 et mars 2014. L’analyse des données récoltées montre que lors de l’épisode de décembre 2013, la pollution était locale, causée par le trafic routier, notamment par les véhicules diesel de plus de cinq ans, par le chauffage au bois (43% de la concentration en carbone-suie) et les activités industrielles.
A contrario, en mars 2014, la concentration des fines particules nocives était moins importante (de 4 à 40 %) et la pollution de la capitale était partiellement le fait d’éléments extérieurs, mais dans de plus faibles concentrations : ammonium, nitrates, sulfates, … pour la plupart d’origine agricole.
Le Ballon de Paris situé au cœur du parc André Citroën (XVème arrondissement) est devenu l’Observatoire atmosphérique Generali, grâce à un partenariat entre l’assureur Generali, Airparif, le CNRS, la société Aérophile et la mairie de Paris. Il permet d’étudier en continu, du niveau du sol à 300 mètres d’altitude, les particules ultrafines, ou carbone-suie, qui polluent l’air de la capitale. Les mêmes qui impactent dangereusement la santé, car elles pénètrent plus profondément dans l’organisme et sont à l’origine de nombreuses pathologies cardio-vasculaires.