Dominique Strauss-Kahn (DSK) entre dans sa troisième journée d’audience devant le tribunal correctionnel de Lille, dans le cadre du procès du Carlton. Pour ce jeudi, des explications sortent sur sa "garçonnière".
Dans le cadre du procès du Carlton ce jeudi matin, DSK était obligé de fournir des explications sur des SMS échangés avec Fabrice Paszkowski, un entrepreneur du Pas-de-Calais mis en examen dans cette affaire pour "proxénétisme et abus de biens sociaux". L’ancien patron du FMI (Fonds Monétaire International) s’explique également sur un appartement rue d’Iéna à Paris utilisé comme "une garçonnière".
Des libertines et non des prostituées
Appelé à la barre ce matin, Dominique Strauss-Kahn a gardé une attitude ferme sans plier pendant que le président du tribunal procédait à la lecture d’une série de messages téléphoniques qu’il a échangés avec Fabrice Paszkowski, rapporte La Dépêche. "Alors qui tu auras dans tes bagages ?", "Veux-tu venir découvrir une magnifique boite coquine à Madrid avec moi et du matériel ?", a notamment écrit l’ancien patron du FMI à l’adresse de son ami. Pour sa défense, l’ancien ministre précise que "matériel" signifiait des libertines et non des prostituées.
Un appartement loué pour le plaisir et le travail
Concernant l’appartement loué à Paris et qui lui aurait servi de garçonnière, DSK précise que ce logement dont le bail n’était pas à son nom lui servait " pour des activités sexuelles personnelles et pour le travail". En s’adressant au président du tribunal, il a également ajouté qu’il souhait cacher l’existence de cette "fameuse garçonnière" sous prétexte qu’il était toujours marié à l’époque.