Mercredi 28 janvier, le gouvernement a mis en ligne une nouvelle plate-forme intitulée "Stop-djihadisme". Dedans, il publie des documents et des vidéos de contre-propagande pour tenter d’éradiquer l’expansion du djihad.
Des vidéos de terroristes repris
Toutes les personnes qui sont attirés par le djihadisme et qui hésitent encore, voilà les cibles du gouvernement français. Pour ce faire, l’Etat a lancé des contre-propagandes qui utilisent les vidéos de l’ennemi pour les détourner en faveur de la lutte contre le terrorisme. #Stopdjihadisme reprend ainsi les codes utilisés dans les vidéos de propagande diffusées par Daech et d’autres groupes terroristes. En riposte, le gouvernement illustre ce qui se passe réellement en Syrie. "Ils te disent : sacrifie-toi à nos côtés, tu défendras une juste cause", peut-on lire, "en réalité tu découvriras l’enfer sur terre et mourras seul, loin de chez toi".
Des prétextes avec derrière des massacres
Les djihadistes aiment à déclarer que leur action est humanitaire. A cela, le gouvernement évoque les massacres et exactions contre les populations civiles. Il décrit également les systèmes d’embrigadement utilisés par les groupes. Ces derniers utilisant surtout l’imagerie du jeu vidéo par le biais de ses "recruteurs".
Cette lutte survient ainsi dans le cadre de la lutte contre l’embrigadement en ligne faite par les djihadistes. L’annonce de cette priorité a été faite par le premier ministre, Manuel Valls, et le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve. La loi prévoit également de durcir les sanctions contre les discours d’appel à la haine ou les extensions du blocage sans décision judiciaire préalable de sites appelant au terrorisme.