Jean-François Copé est dans le viseur des autorités policières dans l’affaire Bygmalion. Le bureau de l’ancien patron de l’UMP à l’Assemblée nationale, ainsi que son domicile, ont été perquisitionnés.
Très en retrait de la scène politique nationale depuis plusieurs mois en raison de l’affaire Bygmalion, le député-maire de Meaux a été l’objet de plusieurs perquisitions ce jeudi, rapporte RTL. Les perquisitions ont eu lieu dans son bureau à l’Assemblée et à son domicile parisien. Selon une source proche de l’enquête, une équipe de policiers, accompagnée d’un représentant du bâtonnier de Paris, se serait présentée dans la matinée du jeudi sur les lieux précités. La source a en outre précisé à l’AFP que des documents ont été saisis, notamment des agendas.
Les enquêteurs cherchent notamment à déterminer quel était le rôle et les connaissances de Jean-François Copé, qui était à l’époque secrétaire général de l’UMP, dans cette affaire de fausses factures. Des factures frauduleuses qui auraient permis de dissimuler plus de 18 millions d’euros de dépenses de campagne de Nicolas Sarkozy lors de la présidentielle de 2012. Jean-François Copé a dit tout ignorer des difficultés financières de son parti et du rôle de la société Bygmalion dans la campagne de Nicolas Sarkozy. Il a néanmoins été contraint à la démission le 27 mai 2014 dernier après un bureau politique houleux.
Des perquisitions avaient déjà eu lieu en mai et en octobre au siège de l’UMP. Celles de jeudi interviennent au lendemain de la levée de l’immunité parlementaire du député UMP Philippe Briand, l’ancien trésorier de la campagne de Nicolas Sarkozy, par le bureau de l’Assemblée nationale.