La France entend bien protéger son réseau informatique suite aucyber terrorisme qui menace le pays. 25.000 sites internet ont été victimes de plus de 1.300 attaques revendiquées par des entités islamistes radicales.
Les cybersoldats du ministère de la Défense
Les cyberattaques se font actuellement en série surtout après les dernières caricatures du prophète Mahomet par Charlie Hebdo. Le Calid, centre d’analyse de lutte informatique défensive est actuellement sur le pied de guerre pour surveiller de près les systèmes informatiques de l’armée française. Derrière la façade discrète d’un immeuble parisien se trouve ainsi les cybersoldats qui scrutent toutes les informations défilant sur les écrans. Dès qu’il y a une mention "Suspcious", l’alerte est relevée avec tous les détails de ce que l’utilisateur essaie de faire précisément. Composé d’une trentaine de militaires, ce bastion de cybersoldat surveille 24 heures sur 24 les réseaux du ministère de la Défense, à l’affût du moindre intrus mal intentionné.
Détection des pics de réseaux anormaux
"Ce qu’on cherche à détecter, c’est un pic de réseau anormal, un trafic important de messagerie. On dispose pour cela de "capteurs " sur les entrées vers nos réseaux, les postes de travail", explique un cybersoldat dans 20 minutes qui a voulu garder l’anonymat. Le 6 janvier, le site du ministère a été hacké par le groupe Anonymous. Durant ces derniers jours, l’armée a également été la cible d’une dizaine de cyberattaques visant notamment des régiments. Le 12 janvier, des pirates se revendiquant de l’Etat Islamique ont pris rapidement le contrôle des comptes de réseaux sociaux du Centcom au Moyen-Orient.