En étant la figure de proue du syndicalisme en France, la crise de la CGT ne laisse pas indifférent les autres forces progressistes.
Le Figaro rapporte que le numéro un de Force ouvrière (FO) Jean-Claude Mailly a dit aujourd’hui qu’il est dépité par la "crise profonde" qui ébranle la CGT, où le secrétaire général Thierry Lepaon est sur la sellette, estimant qu’elle "rejaillissait" sur le syndicalisme en général.
Hier, le secrétaire général de la CGT Thierry Lepaon a indiqué que les membres du bureau confédéral, dont lui-même, allaient "remettre leur mandat" en jeu devant le "parlement" de la centrale (CCN) le 13 janvier, après plus de deux mois de controverse autour des affaires ayant trait à son train de vie. "Je ne trouve pas ça bon", a déclaré Jean-Claude Mailly. "Quand le bureau confédéral remet son mandat en jeu, cela veut dire qu’il y a une crise qui est profonde, donc il faudrait qu’ils en sortent le plus rapidement possible". Il a néanmoins jugé que fait avait trait à un "problème spécifique" à la CGT, ne reflétant pas une crise du syndicalisme en France.
De son côté Pierre Laurent, président du Parti communiste français, a affirmé aujourd’hui qu’il est primordial d’avoir "au plus vite" une CGT "en état de marche". A propos de la question posée par France Info lui demandant s’il est du côté du dirigeant, dont le mandat sera remis en jeu le 13 janvier devant le "parlement" de la centrale, Pierre Laurent a répondu : "Je n’ai pas à prendre position sur les choix de direction de la CGT".