La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) a effectué un contrôle sur les jouets de Noël. Près de 200 000 jouets ont été détruits ou remis en conformité.
Tous les ans, à l’approche de Noël, l’histoire se répète pour certains fabricants de jouets qui doivent retirer certains produits du marché pour non-conformité ou jugés dangereux. En effet, tous les ans, la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) effectue des contrôles sur tous les jouets proposés à Noël. Cette année, 11,7% des jouets contrôlés étaient potentiellement dangereux. Par ailleurs, près de 200 000 d’entre eux ont été détruits ou remis en conformité, rapporte le magazine ELLE ce jour.
Selon des chiffres transmis ce lundi par le secrétariat d’État à la Consommation, ce pourcentage est inférieur à celui de l’an dernier, où le taux de produits non-conformes et dangereux avait atteint les 15%. Cette année, les agents de la DGCCRF ont effectué 11 301 contrôles dans 3 439 établissements, selon le bilan à mi-parcours d’une campagne qui doit se poursuivre jusqu’à début janvier.
L’ensemble des opérations a pour l’instant conduit à 812 avertissements - la plupart liés à des défauts d’étiquetage - et 198 700 produits détruits ou remis en conformité. Les dangers mis en évidence résultent du non-respect des exigences réglementaires de sécurité. Parmi eux, on trouve la présence de petits éléments pouvant entraîner un risque d’étouffement ; la présence de substances chimiques CMR (cancérigène, mutagène ou toxique pour la reproduction) comme les phtalates que l’on trouve dans les jouets en PVC ; ou encore le niveau sonore des jouets acoustiques.
L’attention des agents des fraudes s’est particulièrement portée sur les jouets premier âge, les coffrets d’expérience chimiques, les jouets parfumés, les jeux d’activités type portique et balançoire, les jouets en bois ou radio-télécommandés. Les contrôles ont porté sur un très large panel de professionnels, à tous les stades de la filière de commercialisation, allant du commerce de détail à la grande distribution, de l’importation et de la fabrication.
La DGCCRF conseille en particulier aux parents de vérifier le marquage CE et d’écarter les jouets dont la notice n’est pas traduite en français.