La taxe de séjour pour les hôtels non classés ainsi que les 3 à 5 étoiles auprès des communes augmentera après la décision de l’Assemblée nationale ce vendredi.
"Les députés ont voté en première lecture la hausse de la taxe de séjour, que pourront appliquer les communes grâce à un amendement gouvernemental au projet de budget 2015", a-t-on appris sur le récit de RTL ce vendredi 14 novembre. Cependant, bien que les élus socialistes aient fait une requête, le plafond de la taxe pour les palaces restera le même. A l’avenir, les plateformes web à l’instar d’Airbnb pourront récupérer, avec un reversement annuel, la taxe de séjour pour le compte des propriétaires à la commune.
La taxe pour les hôtels non classés s’élève à 0,75 euro, par jour et par personne, contre 0,40 euro. Cette taxe concernera également les hébergements dits non conventionnels type Airbnb. Les établissements avec une seule étoile garderont la même taxe de 0,75 euro par personne et par nuit. Toujours à 0,90 euro, la taxe restera la même pour les 2 étoiles. Toutefois, elle variera de 1 à 1,5 euro pour les 3 étoiles, et elle sera comprise entre 1,5 et 2,25 euros pour les 4 étoiles. Celle des 5 étoiles sera doublée passant de 1,5 à 3 euros. Enfin, les palaces, jusqu’ici classés dans les 5 étoiles et plus, bénéficient d’une taxe spécifique aux palaces fixée à 4 euros.
"Cette taxe existe déjà, elle demeure facultative, son produit ne rentre pas dans le budget de l’État, les communes sont libres d’appliquer les plafonds ou non", a précisé le secrétaire d’État au Budget, Christian Eckert. Plusieurs députés PS ont essayé d’augmenter le plafond pour les hôtels de quatre étoiles et plus, mais leurs efforts furent vains. "Les Berlinois taxent bien davantage leurs touristes et, à Genève, on est largement au-dessus (de Paris)", a plaidé Sandrine Mazetier. Et Pascal Cherki de rajouter que "la défense du pouvoir d’achat de la clientèle des palaces ne devrait pas être une priorité de la gauche".