La police a arrêté un terroriste avant qu’il ne soit passé à l’acte. La bombe qu’il voulait faire exploser au carnaval de Nice aurait pu engendrer un lourd bilan.
D’après Le Figaro, le carnaval de Nice aurait été visé par un attentat. A l’origine, un jeune homme tout juste revenu de Syrie, Ibrahim Boudina, arrêté en février sur la Côte d’Azur.
Lors des perquisitions, les policiers ont mis la main sur trois canettes remplies de TATP, un explosif artisanal hautement dangereux, puisqu’il est capable de produire l’effet de plusieurs dizaines de grenades.
L’individu projetait une action de même envergure que celle menée par Tamerlan Tsarnaïev au marathon de Boston le 15 avril 2013, l’attentat avait fait 3 morts et 264 blessés. Les forces de l’ordre l’ont mis hors d’état de nuire, en l’arrêtant deux jours avant le carnaval.
En mars 2014, Libération a déjà rapporté un attentat déjoué, ourdi par l’individu cité plus haut. ‘’Les analyses ont déterminé depuis, selon l’AFP, qu’il s’agissait de TATP, une substance instable et puissante. Selon nos informations, trois canettes de soda étaient remplies +chacune de cet explosif, de clous, de vis, avec une mèche, et prêtes à l’emploi+’’, rapporte le site.
Ibrahim Boudina serait parti en Syrie en septembre 2012 avec un ami d’enfance, Abdelkader T. La DCRI (Direction centrale des renseignements intérieurs) avait mis la main deux mois plus tard sur des "testaments" signés de leur main dans un garage à Torcy (Seine-et-Marne). Ce supposé chef de la cellule islamiste dite de Cannes-Torcy cachait aussi de l’explosif et du matériel pour fabriquer une bombe, ainsi qu’une liste de cibles potentielles juives.