Entre 500 à 600 millions d’euros pour les assureurs. C’est le prix que coutera aux assureurs les fortes pluies qui ont provoqué des inondations dans l’Hérault.
Une soixantaine de communes avaient été placées en état de catastrophe naturelle, principalement dans la région de Montpelier. Le département avait été alors placé en vigilance rouge. "Nous déclencherons pour une soixantaine de communes le dispositif de catastrophe naturelle" mercredi lors du Conseil des ministres, annonçait Bernard Cazeneuve le ministre de l’Intérieur, mardi.
Le PDG d’Allianz France, Jacques Richier, a affirmé vendredi que les coûts des inondations sont estimés entre 500 à 600 millions d’euros pour l’ensemble des assureurs. En effet, le dispositif de catastrophe naturelle permet aux victimes de ces catastrophes de débloquer des fonds de l’Etat et d’automatiser la prise en charge des dégâts par les assurances. Pour le seul assureur Allianz France, "il y aura un coût aujourd’hui qu’on pourrait évaluer, dans notre cas, entre 40 et 60 millions", a déclaré Jacques Richier.
Aux premières heures de la catastrophe, le département de l’Hérault a été placé lundi en vigilance rouge suite aux inondations provoquées par la forte pluie. Ce n’est que mardi que ce département du sud de la France a été rétrogradé en vigilance orange. Pas moins de 91 millimètres d’eau ont ainsi été enregistrés lundi entre 15 h et 16 h. Environ 4.000 personnes ont dû passer la nuit hors de chez eux, surpris par des eaux qui ont inondé les habitations. La Croix-Rouge et l’armée avaient alors déployé 1.600 lits.