Disney se soucie-t-il du sort des handicapés ? Un avis qui n’est pas partagé par ces derniers avec les sorties de files classiques ou encore les rendez-vous à heure fixe. Les détails.
« Disneyland n’est pas un pays fait pour les handicapés. » accuse l’Unapei (Union Nationale des Associations des Parents d’Enfants Inadaptés) ayant décidé de porter plainte contre le parc d’attraction à Paris. D’après ces familles qui ont des enfants handicapés mentalement, il y a un « délit de faciès ».
Les personnes qui sont victimes d’un handicap mental visible ne peuvent avoir accès aux attractions et sont obligés de sortir de la file. Une file qui suit déjà, pour rappel, la ligne classique avec les gens "normaux". « Ces personnes n’ont que le choix de s’identifier en tant que visiteur handicapé et ainsi obtenir un pass dit « prioritaire » pour profiter des attractions. » ajoute l’Unapei.
Dans les détails de ce « pass prioritaire », il y a des entrées par les sorties d’attractions, des sorties de file classique et les visiteurs sont obligés de fixer des rendez-vous à des heures vraiment précises… Une manière d’écarter les personnes handicapées. Ce moyen d’accès est également une contrainte pour ces victimes par rapport au suivi des règles différentes et dérogatoires afin de jouir des manèges. Une information que l’association a appuyé en mentionnant le fait que quatre handicapés mentaux accompagnés d’une personne ne peuvent monter en même temps sur les manèges.
« Un tour pour chaque personne handicapée, l’accompagnateur devra donc faire quatre tour. » Des méthodes de discriminations évidentes que les Papillons Blancs d’Epernay et l’Unapei ont constaté suite à une opération de testing. D’après ces associations, les précédentes lettres de récriminations par rapport à ces injustices sont tombées dans l’oreille d’un sourd. La direction du parc Disneyland n’a pas réagi tant et si bien que l’Unapei a décidé d’agir.
« C’est une manière d’inclure les handicapés mentaux. Venant de cette grande destination touristique, de telles patriques discriminatoires sont intolérables. C’est une violence incroyable. » s’indigne Christel Prado, présidente de l’Unapei.