Quand les grèves troublent les transports ferroviaires et les épreuves du baccalauréat, l’Elysée et les responsables du gourvernement ne restent pas sur leurs séants et sont contraints d’intervenir. Le président de la République injonctionne un arrêt de la grêve lors de son discours ce vendredi.
Suite à la déclaration du secrétaire d’état aux Transports, Frédéric Cuvillier, qui prévoyait une menace des débuts du Bacc en raison des grèves, le président a réagi. La situation reste toujours embourbée et l’appel de la CGT-Cheminots et de SUD-Rail à continuer les manifestations n’améliorent rien. Lors d’une déclaration sur France Info, Cuvillier a ajouté que « les deux syndicats campent fortement sur leurs positions. Il y a de fortes possibilités que la journée du Bac soit perturbée par ces manifestations qui touchent de près la SNCF. »
De son côté, le président a lancé "Il y a un moment où il faut savoir arrêter un mouvement et être conscient des intérêts de tous", lors d’une visite en Andorre. Lui de souligner qu’ "A un moment, c’est le travail qui doit reprendre". "Il y a encore quelques heures pour trouver l’aboutissement à un conflit qui n’aurait jamais dû être aussi long", estime le président qui admet que ces mouvements ont des "conséquences dommageables" notamment sur "tous ces élèves qui préparent le baccalauréat et qui ne peuvent pas être dans le doute".
Face à ces obstacles, le ministre de l’Education Nationale, Benoît Hamon a immédiatement réagi. Des directives ont été transmises à chaque rectorat qui accueille les épreuves de Baccalauréat dans le cas où des retards seront enregistrés à cause de la grève. Par mesure de prudence dit-il afin que les candidats ne soient pas lésés en matière de temps au cas où la grève de la SNCF persisterait jusqu’à Lundi. Ainsi, les candidats arrivant avec une heure de retard pourront donc composer une heure de plus, a annoncé le ministre dans des propos rapportés par Europe 1.
"Ce qu’on souhaite tous, c’est que les épreuves se déroulent normalement sans que cette grève n’affecte les moyens de transports de nos candidats au Bac." maintient- t-il lors de sa déclaration de la veille. Des discours qui ont été proférés peu avant la réunion gouvernementale à Matignon.