Le point épidémiologique de l’Agence régionale de santé de Guadeloupe fait état de 5 000 nouveaux cas de Chikungunya détectés en une semaine en fin mai. L’épidémie s’intensifie en Guadeloupe continentale.
L’augmentation du nombre hebdomadaire de cas cliniquement évocateurs diagnostiqués par les médecins généralistes se poursuit en S2014-21
avec 5 000 nouveaux cas estimés (Figure 4). Entre la semaine S2014-20 et la semaine S2014-21 l’augmentation est de 13%, contre 48% la semaine
précédente. Au total, 23 100 cas cliniquement évocateurs de chikungunya vus en médecine de ville ont été estimés depuis le début de la surveillance (S2013-52 à S2014-21).
Durant les quatre dernières semaines, l’incidence moyenne du département est en constante augmentation (atteignant 336 cas pour 10 000 habitants en semaine 2014-21). Certaines communes sont plus fortement impactées par cette augmentation : Les Abymes, Petit-Canal, Pointe-à Pitre, Baie-Mahault, Pointe Noire.
Alors qu’en Guadeloupe, l’épidémie s’intensifie avec 5000 cas évocateurs estimés en une semaine en fin mai, la transmission du virus reste stable à Saint-Marin et Saint-Barthélémy. En Guyane, le Chikungunya continue sa progression, notamment sur la commune de Cayenne.
A noter que jeudi, un cas de Chikungunya a été détecté en Pyrénées-Orientales. Le malade revenait d’un voyage aux Antilles.