Depuis le lancement du plan anti-djihad il y a 10 jours, le ministère de l’Intérieur a recensé 24 cas suspects dont 8 femmes et 16 hommes, âgés de 14 à 34 ans. Cinq d’entre eux auraient déjà rallié la Syrie.
Huit femmes et seize hommes, âgés de 14 à 34 ans et établis en France, prévoiraient d’intégrer des mouvements djihadistes pour combattre en Syrie, selon les chiffres récoltés par le ministère de l’Intérieur depuis la mise en place du plan anti-djihad le 23 avril dernier.
" Pour chaque cas pertinent, nous avons déclenché immédiatement un dispositif de suivi par les services de l’Etat sur le territoire ", déclare le ministère, affirmant avoir constaté " 5 départs effectifs " parmi ces 24 signalements dont 18 ont été faits via le n° vert 0 800 005 696 et 6 grâce à la plateforme internet.
" Le dispositif a vocation à monter en puissance en fonction des besoins . Il est utile tant en termes de renseignement et de sécurité qu’en termes d’accompagnement des personnes concernées " explique l’Intérieur, qualifiant de " positif " ce premier bilan.
Fin avril, le ministre de l’intérieur, Bernard Cazeneuve, avait fait savoir que les filières djihadistes comptent déjà 285 français. Parmi eux, l’on recense 116 femmes et une trentaine de mineurs. 120 autres candidats ont par ailleurs quitté le territoire français pour rallier la Syrie tandis qu’une centaine de combattants avaient déjà regagné la France, rappelle Le Monde.