Ce jeudi 19 juillet, le parquet de Paris a annoncé l’ouverture d’une enquête préliminaire après l’agression d’un manifestant par le responsable chargé de la sécurité du président de la République.
A titre de rappel, un collaborateur de l’Elysée en train de frapper un jeune homme, sur la place de la Contrescarpe, à Paris, en marge des rassemblements du 1er mai, a été filmé par un militant. La vidéo a été dévoilée mercredi par Le Monde.
A la suite de ces actes, Alexandre Benalla a été mis à pied pendant deux semaines, avec suspension de salaire. Ce serait un dernier avertissement avant licenciement. Au lendemain de la publication du film, l’entourage de l’Elysée a confirmé qu’il est toujours chargé de missions au sein du palais.
Selon un journaliste : "C’est la plus grave sanction contre un chargé de mission travaillant à l’Élysée". Cette suspension viserait à punir Alexandre Benalla du comportement inapproprié qu’il a eu. Aucun détail supplémentaire n’a été apporté sur les événements, malgré la réclamations de l’opposition.
Le parquet de Paris a annoncé ce jeudi, avoir ouvert une enquête préliminaire portant sur les chefs de violences par personne chargée d’une mission de service public, usurpation de fonctions et usurpation de signes réservés à l’autorité publique. La Brigade de répression de la délinquance contre la personne en prend la charge.