Le bureau de l’Assemblée Nationale a décidé de lever l’immunité parlementaire de Thierry Solère (LREM). Faisant l’objet d’une enquête depuis 2016, il a lui-même désiré cette levée.
Les faits remontent à 2010-2013, alors que Thierry Solère était conseiller régional LR d’Ile-de-France et lieutenant de Bruno Le Maire. En parallèle, il travaillait comme conseiller stratégique dans le privé, "cumulant (…) son mandat parlementaire avec un poste (…) qui lui rapporte 12 000 euros par mois ", selon Médiapart.
Il avait fait l’objet d’une enquête depuis 2016
Soupçonné de fraude fiscale, et après une plainte de Bercy faisant suite à des informations publiées dans ce site, Thierry Solère avait fait l’objet d’une enquête préliminaire menée par l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales (OCLCIFF), depuis 2016.
Il était suspecté "de s’être servi de son influence en tant qu’élu local et national pour aider ses sociétés clientes à obtenir des contrats publics ou un agrément des pouvoirs publics", selon Le Monde, aux termes d’un document synthétisant la position du parquet.
Une décision "conforme à la demande de l’intéressé"
Après une demande judiciaire, selon des députés membres du bureau de l’Assemblée à l’Agence France-Presse (AFP), l’immunité parlementaire du député La République en marche (LRM) a été levée, "à l’unanimité", ce mercredi 11 juillet.
Il s’avère que cette levée d’immunité était "conforme à la demande de l’intéressé". En effet, cet élu des Hauts-de-Seine l’avait souhaité pour pouvoir "être entendu". Selon Le Point, en parallèle de la demande du parquet de Nanterre il avait envoyé un courrier au président de l’Assemblée, pour lui demander sa levée d’immunité.