Plan de relance : une enveloppe "à la hauteur de la situation exceptionnelle", estime Jean Castex

Un plan pour "préparer l’avenir"

Après les mois de crise, l’Etat a prévu un plan de relance destiné à faire repartir l’économie française. Ce plan sera présenté ce 3 septembre, mais dans une interview au journal Le Figaro, mercredi, le Premier ministre en a dévoilé les grandes lignes. Il s’élève à 100 milliards d’euros, une enveloppe que Jean Castex juge "à la hauteur de la situation exceptionnelle" que traverse la France. Le chef du gouvernement a souligné que "ce plan ... prépare l’avenir".

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Trois priorités retenues par le gouvernement

Jean Castex a rappelé avoir retenu "trois priorités". D’abord, "le verdissement de notre économie" qui bénéficiera de 30 milliards d’euros. "Cela s’appliquera à la rénovation thermique des bâtiments, aux investissements dans les infrastructures et dans la mobilité verte, au développement de technologies vertes, à la stratégie hydrogène", a expliqué le Premier ministre. 

Pour que la France soit plus compétitive et plus souveraine, le gouvernement a aussi prévu 35 milliards d’euros. Le plan de relance comprend des dispositions pour renforcer les fonds propres des entreprises, surtout celles de taille intermédiaire, qui innovent et exportent.

Quelque 35 milliards d’euros seront, par ailleurs, consacrés à la cohésion sociale et territoriale. Cette enveloppe inclut les 6 milliards d’euros pour l’hôpital dans le cadre du Ségur de la Santé, les 6,5 milliards d’euros du "plan jeunes". Ce dernier comprend les primes à l’embauche et la prolongation du dispositif d’activité partielle de longue durée.

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"Le plan ne produira son plein effet que si tout le monde joue le jeu"

Jean Castex a également affirmé avoir prévu 200 millions d’euros en plus pour le plan pauvreté, "en soutien des associations qui luttent contre l’exclusion". Interrogé sur les contreparties attendues à l’effort consenti par l’Etat, le Premier ministre a répondu : "Nous investissons fortement pour soutenir les entreprises, mais nous attendons d’elles qu’elles s’engagent fortement pour l’emploi". Il a demandé à ce que "tout le monde joue le jeu" pour que le plan porte ses fruits.

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