En marge d’une interview accordée au Parisien, la ministre de l’Apprentissage Nadine Morano s’en est prise au physique de l’écologiste Eva Joly, sans épargner la socialiste Ségolène Royal.
Nadine Morano a critiqué les deux femmes non pas pour leurs idées politiques mais pour leur physique. «
Les images restent, alors il faut faire attention à tout, surtout quand on est une femme, scrutée du brushing aux chaussures », affirme la ministre qui s’exprimait à propos de la
série de France 2 «
Les hommes de l’ombre », qui décrypte la campagne d’une femme à l’élection présidentielle.
A ce sujet, l’image d’une femme candidate à l’Elysée est venue à l’esprit de Nadine Morano : « Le problème d’image d’Eva Joly ne vient pas que de son accent, c’est aussi physique. On sent du coup qu’il n’y a pas de communicant derrière », lance-t-elle.
La ministre de l’Apprentissage a poursuivi ses observations sur une autre femme politique, l’ex-candidate Ségolène Royal qui, selon elle, « en 2007, est allée jusqu’à la médecine esthétique et la correction dentaire ». Et elle résume, en tentant de rectifier le tir : « C’est de l’emballage qui rend un candidat attrayant, accessible, mais, sans travail sur le fond, ça n’a pas d’incidence sur le vote des Français », souligne-t-elle.
En revanche, les femmes ne sont pas les seules à être passées à la loupe par Nadine Morano. Interrogée à propos du candidat du PS François Hollande, elle dit : « (…) On est dans la construction d’un personnage par des communicants. Je fais un régime, je change de lunettes, je fais attention à me contenir à tout instant… Mais l’image se fissure toujours à un moment ». Dans le même entretien au Parisien, la ministre assure faire systématiquement son autocritique, dont vestimentaire, après chaque apparition à la télévision.