Le ministre de l’Intérieur avait imputé aux manifestants la responsabilité des casses lors des différentes marches, dont "la fête à Macron". Pour le fondateur du mouvement Générations, il est nécessaire de rechercher des "alternatives à la politique indigne" du gouvernement.
Les mécontents des actions du président de la République française sont nombreux. Afin de dénoncer la "politique d’Emmanuel Macron qui fait du mal", une journée de mobilisation s’était tenue le samedi 26 mai 2018. Malheureusement, l’appel à la protestation a réuni moins de monde que lors de la "fête à Macron" le 5 mai. Face à cette restriction des effectifs, Benoît Hamon pense qu’il faudrait "sans doute qu’on cherche à diversifier les formes d’action". D’après lui, ce manque de manifestants démontre la possibilité à protester "sans pour autant marcher, être en colère sans pour autant se retrouver avec une pancarte." Ainsi, l’ancien candidat socialiste exhorte à des mouvements sans violence. Si tel était le cas, "vous ne sortez pas les poussettes et les enfants", recommande-t-il.
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Dans la foulée, Benoît Hamon a crié au scandale par rapport aux propos du ministre de l’Intérieur Gérard Collomb quant à la violence des manifestants. Il a surtout pointé du doigt les blacks blocs que "même les CRS ont parfois du mal à canaliser". Pour le fondateur du mouvement Générations, l’objectif premier de la police est de protéger les manifestants et non leur faire porter le chapeau "du comportement de quelques-uns, ultra-violents".
Source : BFMTV
La porosité du cortège avec les « black blocs » complique l’intervention de nos forces de l’ordre.
Ils ont toutefois immédiatement mis fin aux incidents et je salue leur réactivité.
Ils sont aussi les garants de la liberté de manifester qui est, je le redis, fondamentale. pic.twitter.com/Jd4ZoLsyjc— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 26 mai 2018
43 personnes interpellées et 36 individus placés en garde à vue à Paris notamment pour port d’arme, rassemblement en vue de commettre des violences ou rébellion.
Merci à la @prefpolice & à ses effectifs qui ont garanti l’ordre public et assuré la sécurité des manifestants.— Gérard Collomb (@gerardcollomb) 26 mai 2018
--- Qui sont les Black Blocs ? ---
« Ils ont des têtes de loup sur leur ceinturon »
La semaine dernière fut agitée par cette question : mais qui sont donc ces foutus « black blocs » ? Nous sommes partis à la pêche des meilleurs... https://t.co/10h1E0sdVE— lundi.am (@lundimat1) 8 mai 2018
Donc, les black blocs que tout le monde peut voir distinctement sur toutes les chaines de télé en continu sont subitement passés de l’ultra-gauche violente à... l’extrême droite, selon un observateur spécialisé ! pic.twitter.com/x0IAS0dcu1
— Olivier Biffaud (@bif_o) 1 mai 2018