Le président chinois, Xi Jinping, est arrivé en France ce mercredi 26 mars dans le cadre d’une visite d’Etat de trois jours. Un dîner fastueux au château de Versailles est prévu dans son agenda jeudi soir.
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France a accueilli avec faste le président chinois, Xi Jinping, qui entame ce mercredi 26 mars une visite officielle de trois jours.
Après Lyon, première étape de son déplacement, où il a visité notamment le centre de recherches de bioMérieux, Xi Jinping doit rejoindre Paris, où il sera reçu avec tous les honneurs. Le président chinois aura ainsi droit à un accueil aux Invalides, alors que le privilège accordé aux autres chefs de l’Etat se limite généralement à une brève apparition sur le perron de l’Elysée.
En signe de bienvenue au dirigeant de l’Empire du Milieu, les rues de la capitale, tout comme celles de Lyon, se sont parées d’une myriade de drapeaux chinois.
Le clou de la visite présidentielle chinoise sera un dîner luxueux et un concert à l’opéra royal du château de Versailles, jeudi soir. Puis une visite guidée complétera ces gentilles attentions réservées au numéro un chinois, notamment " dans les demeures du grand Trianon, du bureau du général de Gaulle, le premier dirigeant occidental à avoir reconnu la Chine communiste, en 1964 ", rapporte Europe 1.
D’après la presse nationale, la France se plie à cet agenda particulier à la demande expresse de la Chine. C’est difficile de dire non à un hôte chinois, dont la visite est placée sous le signe de contrats juteux. Europe 1 évoque " des enjeux économiques et commerciaux cruciaux ".
Il faut chercher dans l’histoire la raison pour laquelle le château de Versailles est devenu un passage incontournable pour Xi Jinping. Europe 1 rappelle que " le premier chef de l’Etat français à avoir noué des relations avec l’Empire du milieu n’était autre que Louis XIV ".
Du côté de la gauche, un tel accueil serait vu d’un mauvais œil, alors que la bataille municipale bat son plein. "Le président sous les ors de Versailles, à l’opéra avec le numéro un chinois à quelques heures du second tour, ce n’est pas avec ça qu’on va mobiliser nos électeurs", confie à Europe 1 un des ténors du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, qui a souhaité garder l’anonymat.