"Si une délégation de ’Gilets Jaunes’ souhaite être reçue, je le ferai", a déclaré le Premier ministre. Il a également précisé qu’il va consulter cette semaine pour organiser la concertation.
Edouard Philippe a confirmé sur BFMTV qu’il souhaitait que les "Gilets Jaunes" prennent part à la future grande concertation sur la transition écologique, annoncée mardi par Emmanuel Macron. "Je souhaite que les représentants des ’Gilets Jaunes’ puissent y prendre part", avait déjà déclaré le chef de l’Etat mardi. Le Premier ministre a entamé depuis jeudi 29 novembre une série de consultations à Matignon pour discuter de la "transition écologique et de ses conséquences sociales". Il souhaite que ces débats aient lieu dans plusieurs villes de chaque département.
Le Premier ministre reçoit jeudi et vendredi les membres du Conseil national de la transition énergétique (CNTE), un organe consultatif sur l’environnement et l’énergie qui réunit 50 membres de divers horizons (patronat, syndicats, ONG environnementales, société civile, élus locaux et parlementaires). Le chef du gouvernement, qui a déjà rencontré les ONG environnementales mardi midi à l’issue du discours d’Emmanuel Macron, rencontre les autres collèges du CNTE. Jeudi seront reçus successivement des élus des collectivités territoriales (09h), les représentants du patronat (11h30), les associations de la société civile (15h30), puis les parlementaires (17h).
Avant la nouvelle mobilisation des "Gilets Jaunes" samedi à Paris, place à la discussion. Benjamin Griveaux avait indiqué mardi que le gouvernement "ne recevrait pas les représentants des ’Gilets Jaunes’ en l’état actuel des discussions". Mais depuis le discours d’Emmanuel Macron, l’exécutif mise tout désormais sur la concertation pour tenter de calmer la colère.
Sur BFMTV, le Premier ministre, Edouard Philippe, s’est dit prêt à recevoir une "délégation représentative" du mouvement. "Si une délégation de ’gilets jaunes’ souhaite être reçue, je le ferai", a promis le chef du gouvernement. "Dans ce qu’ils formulent, il y a beaucoup de choses très légitimes qui doivent être entendues", a-t-il estimé.