Lors de son déplacement à Madrid le jeudi 26 juillet, le président de la République a affirmé, en retour aux questions sur les conséquences de l’affaire Benalla, que "rien ne (le) troublera".
Interrogé jeudi sur les conséquences de l’affaire Benalla, le chef de l’Etat a affirmé qu’il y avait un président de la République au travail et que rien ne le troublerait. En redisant une formule qu’il a utilisée plus tôt dans la journée, il considère tout cela comme "une tempête dans un verre d’eau". Après un entretien avec Pedro Sanchez, le chef du gouvernement espagnol, M.Macron a exposé devant la presse : "Il s’est passé quelque chose de tout à fait sérieux qui a donné lieu à une réponse immédiate et proportionnée (...) Il y a eu un emballement par voie de presse".
Par ailleurs, en ce qui concerne les sanctions infligées à Alexandre Benalla qui a été mis en examen pour avoir agressé deux jeunes gens le 1er mai, le Président estime que l’Elysée avait fait son travail comme il fallait. L’important pour lui, c’est "qu’une loi sur la formation professionnelle ait pu être votée, que la loi asile et immigration est en train d’être votée", c’est ce dont la France et les concitoyens ont besoin. Puis, il a conclu que les changements pour le pays ne s’arrêteront pas là.
Plus tôt dans la journée, Emmanuel Macron était en déplacement au Pic du Midi. Il aurait évité plusieurs questions des médias sur l’affaire Benalla, selon Europe1. Et lorsqu’un journaliste lui a demandé ce qu’il voulait dire par "tempête dans un verre d’eau", il n’a pas répondu. Il a juste indiqué qu’il n’allait pas passer ses journées à "commenter les commentaires". En tout cas, malgré sa revendication sur la responsabilité de cette affaire, le Président n’a pas hésité à faire savoir sa fierté d’avoir engagé Alexandre Benalla.