Un an après, Emmanuel Macron était de retour devant les parlementaires, ce lundi, à Versailles. A cette occasion, le président a notamment évoqué le cap économique et social de son action.
Comme l’an dernier, Emmanuel Macron donne une allocation devant les parlementaires. Le président a notamment commenté ses projets passés et à venir. Un certain nombre de sujets tels que l’éducation, les migrants, les retraites, le chômage, l’Islam de France, la laïcité et la mise en place du service universel ont été abordés lors de ce rendez-vous. Pour rappel, ce Congrès a été boycotté par La France insoumise et aussi des élus de droite.
>>> Emmanuel Macron devant le Congrès
Au début de son discours, Emmanuel Macron a fait allusion à son élection en lançant : "Je n’ai rien oublié et vous non plus du choix que la France a fait il y a une année". Il a ensuite ajouté : "Je n’ai rien oublié des peurs des colères accumulées pendant des années qui ont conduit notre pays à ce choix. Elles ne disparaissent pas en un jour, n’ont pas disparu en un an". Le président a ensuite fait une confidence en déclarant : "Je veux vous faire une confidence : un président de la république sait qu’il ne peut pas tout, qu’il ne réussit pas tout".
Emmanuel Macron a cherché à défendre sa politique fiscale en soulignant que "il ne saurait y avoir de baisse de la fiscalité sans ralentissement de la hausse continue de nos dépenses". Au sujet de la réforme de l’ISF qui a créé la polémique, il a indiqué que ladite réforme a été mise en place : "Pas pour favoriser les riches, mais pour favoriser les entreprises".
Quant à sa politique sociale, le chef de l’Etat est revenu sur l’école maternelle à 3 ans qui "fait partie de ces mesures dont nous devons être fier", a-t-il souligné. Quant à la réforme de retraite, celle-ci, qui était une des promesses du candidat Macron durant la campagne, figure parmi les grandes réformes prévues pour 2019. Une refonte des régimes de retraite qui ambitionne "les mêmes droits pour tous pour 1 euro cotisé", avec un système proche du système "par points".
Le locataire de l’Elysée souhaite aussi que le service national universel (SNU) soit ‘obligatoire’ pour les jeunes. Au sujet de l’Islam, il a évoqué la nécessité de mettre en place un ‘cadre et des règles’ pour que cette religion ‘s’applique partout de manière à respecter les règles de la République’. Pour la question des migrants, le président a déclaré que : "La France avec l’Europe doit proposer un partenariat".
Source : lemonde.fr
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